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Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg

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Mercredi / Mittwoch / Wednesday<br />

03.12.2008 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

David Titterington orgue<br />

Charles-Marie Widor: Symphonie N° 5 en fa mineur (f-moll)<br />

op. 42/1. I: Allegro vivace (1878)<br />

10’<br />

Lionel Rogg: Partita sopra «Nun freut euch, lieben<br />

Christen g’mein» (1976)<br />

Bicinium<br />

Canon<br />

Choral<br />

Presto<br />

Récit<br />

Passacaglia<br />

Toccata<br />

13’<br />

Carl Nielsen: Commotio op. 58 (1930/1931)<br />

22’<br />


Franz Liszt: Harmonies poétiques et religieuses. N° 7:<br />

Funérailles (Totenfeiern) en fa mineur (f-moll) (1849)<br />

(transcription: N. Kynaston)<br />

Introduction<br />

Adagio<br />

12’<br />

Johann Sebastian Bach: Orgelchoral «Allein Gott in der<br />

Höh sei Ehr» (Dieu seul soit loué dans les cieux)<br />

BWV 662 (1739–1742)<br />

7’<br />

Healey Willan: Introduction, Passacaglia et Fugue<br />

op. 149 (1916)<br />

19’<br />

Backstage:<br />

19:30 Grand Auditorium<br />

Rencontre avec David Titterington (en français)


Pièces pour orgue<br />

Charles-Marie Widor, Lionel Rogg, Carl Nielsen, Franz<br />

Liszt, Jean-Sébastien Bach<br />

Yves Rassendren<br />

Charles-Marie Widor: 1 er mouvement de la Symphonie N° 5<br />

pour orgue op. 42 – Allegro vivace<br />

Si Widor (1844–1937) fut un extraordinaire pédagogue (il forma<br />

plusieurs générations d’organistes – parmi lesquels Vierne, Tournemire,<br />

Dupré, Bonnet), il se révéla aussi un interprète exceptionnel.<br />

Louis Vierne, son disciple, également compositeur, écrit de<br />

son maître: «C’est bien là le plus grand organiste que j’aie jamais<br />

entendu… Et quels accents! Quelle largeur dans le phrasé! Quel<br />

magnifique legato! Quel goût suprême dans la distribution des<br />

lumières et des ombres… On sentait là une volonté toujours<br />

présente, inébranlable… Il jouait vivant et ne pressait pas; …<br />

aucune distorsion disgracieuse, aucune gesticulation stérile ne<br />

venaient troubler l’harmonie visuelle constamment en concordance<br />

avec l’harmonie sonore qui naissait de son contact avec<br />

son orgue. Griffe de lion!» Le nom de Widor est indéfectiblement<br />

lié à celui du génial facteur d’orgue Cavaillé-Coll. L’œuvre pour<br />

orgue de Widor est pensée pour ces instruments puisqu’il succéda<br />

à Lefébure-Wély à la tribune de Saint-Sulpice à Paris où le facteur<br />

venait d’installer un instrument de 103 jeux. Widor créa pour<br />

l’orgue un nouveau type d’écriture exploitant merveilleusement<br />

les timbres et les combinaisons sonores rendues possibles par<br />

Cavaillé-Coll mais conservant un goût pour les structures solides<br />

et équilibrées. Cette Symphonie N° 5 fut du reste jouée par le compositeur<br />

en 1880 lors de l’inauguration de l’orgue Cavaillé-Coll<br />

de Saint-François de Sales à Lyon. Cette symphonie publiée en<br />

1879, est assurément la pus célèbre des dix symphonies que le<br />

compositeur dédia à l’instrument roi. L’œuvre est composée de<br />

cinq mouvements dont les premier et dernier (Toccata) ont large-<br />

3


Charles-Marie Widor<br />

ment participé à sa célébrité. Le premier mouvement de la Symphonie<br />

N° 5 – Allegro vivace en fa mineur – suit la forme thème et<br />

variations; le thème est charpenté de façon très classique mais les<br />

variations sont organisées de façon particulièrement efficace. Les<br />

registrations indiquées par le compositeur soulignent son intérêt<br />

pour les timbres de l’orgue symphonique: la 3 e variation est une<br />

fileuse aux sonorités délicates faisant entendre 3 plans sonores<br />

(unda maris à la main gauche, bourdon 16 et flûte 4’ à la main<br />

droite, ponctuées par la flûte de 8’ du pédalier). Vient ensuite un<br />

épisode Più lento sur les fonds 16’, 8’, 4’ de l’orgue. Le Scherzando<br />

ramène en un crescendo impressionnant le thème, et le mouvement<br />

s’achève par une coda brillante en fa majeur.<br />

Lionel Rogg: Partita sopra «Nun freut euch, lieben<br />

Christen g’mein»<br />

Concertiste et pédagogue, Lionel Rogg (né en 1936) a également<br />

abordé le champ de la composition pour l’orgue (Variations sur le<br />

Psaume 91, Deux études pour le clavier, Contrepointes, Toccata ritmica…).<br />

Le genre de la partita de choral se présente comme une succession<br />

de variations mettant en œuvre les techniques d’écriture les plus<br />

variées et valorisant les timbres de l’orgue. Cette Partita, écrite en<br />

1975, renoue avec la longue tradition de la suite de variations sur<br />

une même mélodie de choral; cette tradition née dès le XVI e siècle<br />

renaît au XX e siècle après avoir été délaissée à l’époque romantique.<br />

La mélodie traitée ici apparaît dès 1523 et fait donc partie<br />

des huit mélodies les plus anciennes du mouvement luthérien.<br />

Carl Nielsen: Commotio op. 58<br />

Si la musique symphonique est l’aspect le plus connu du compositeur<br />

danois, d’autres aspects de son œuvre sont également dignes<br />

5


photo: H. Hering (1860)<br />

Franz Liszt<br />

d’intérêt: la musique de chambre, la musique vocale et dans la<br />

dernière période de création, quelques œuvres pour orgue. C’est<br />

sans doute grâce aux encouragements de son ami l’organiste<br />

Emilius Bangert que Nielsen (1865–1931) composa pour l’instrument;<br />

seuls 29 Petits Préludes op. 51 (1929) précèdent l’œuvre entendue<br />

ce soir.<br />

Composée en 1931, Commotio est la principale pièce pour orgue<br />

mais également la dernière grande œuvre du compositeur. Commotio<br />

signifie «mouvement», «mouvement, également sur le plan spirituel<br />

[…]»; ce mouvement traverse les différentes sections de<br />

l’œuvre. «Dans une œuvre de cette ampleur destinée au puissant<br />

instrument que l’on appelle l’orgue, dont les sonorités découlent<br />

de l’élément naturel appelé air, le compositeur doit essayer de<br />

réprimer tout sentiment personnel ou lyrique. La tâche en devient<br />

immense et éprouvante, et exige une sorte de sécheresse à la place<br />

du sentiment, de sorte qu’elle devra être jugée davantage par<br />

6


l’oreille que ressentie par le cœur. L’œuvre repose sur deux fugues…»<br />

(Extrait d’une lettre de Nielsen à Bangert pour un commentaire<br />

de programme). Nielsen était convaincu d’avoir laissé derrière lui<br />

l’orgue romantique et la primauté de l’émotion. Cette fresque<br />

aux très vastes proportions se présente comme un polyptyque où<br />

s’enchaînent plusieurs sections contrastées, certaines d’écriture<br />

fuguée; le recours à la virtuosité, l’organisation tonale très libre,<br />

la construction à la fois unitaire et morcelée pourraient rapprocher<br />

l’œuvre des pièces fantasques de Buxtehude, compositeur<br />

également d’origine danoise. Commotio fut du reste créée à la<br />

Marienkirche de Lübeck où Buxtehude fut organiste pendant de<br />

longues années.<br />

Franz Liszt: Funérailles (transcription: N. Kynaston)<br />

Septième pièce du cycle des Harmonies poétiques et religieuses, cette<br />

œuvre de Franz Liszt (1811–1886) était à l’origine destinée au<br />

piano, instrument de prédilection absolue du compositeur; le caractère<br />

extrêmement sombre et héroïque de la pièce et la véhémence<br />

brutale de l’expression ont souvent fasciné les musiciens<br />

et les auditeurs; la transcription à l’orgue permet d’en souligner<br />

la dimension quasi symphonique. Datée d’octobre 1849, ces Funérailles<br />

peuvent être considérées comme un double hommage:<br />

hommage tout d’abord aux patriotes, victimes de la révolution,<br />

exécutés en octobre 1849 (16 grands officiers hongrois et le<br />

Président du conseil, le Prince Lajos Batthyány). Le titre de la<br />

première esquisse de l’œuvre – «Magyar» – témoigne de son ancrage<br />

dans l’art national et de sa destination patriotique. Mais<br />

Liszt rend peut-être également hommage à son ami Chopin, récemment<br />

disparu (le 17 octobre de la même année) en citant et<br />

en exploitant dans l’épisode central l’ostinato obsédant de la Grande<br />

Polonaise en la bémol majeur op. 53 du compositeur polonais. Comme<br />

toujours chez Liszt, la citation est prétexte à recréation, elle est à<br />

la source du processus de composition. Au cours d’une leçon publique<br />

donnée à Weimar le 16 juin 1885, son élève Ansorge interpréta<br />

Funérailles. Quand il arriva à l’ostinato en triolets de la partie<br />

centrale, Liszt déclara: «Au fond, c’est une imitation de la célèbre<br />

Polonaise de Chopin; mais je l’ai fait ici un peu différemment».<br />

Martèlements obstinés, sonneries tantôt sourdes, tantôt héroïques,<br />

7


Jean-Sébastien Bach<br />

marche funèbre, lamentations plaintives font de cette pièce une<br />

fresque âpre, sorte de thrène sombre aux accents déchirants.<br />

Jean-Sébastien Bach: Choral «Allein Gott in der Höh’ sei Ehr’»<br />

BWV 662 (Gloire à Dieu au plus haut des cieux)<br />

Cette pièce est extraite du cycle des 18 chorals de styles divers (dits<br />

«chorals de Leipzig») rassemblés par Bach (1685–1750) pour l’édition<br />

mais non publiés de son vivant. Ce recueil propose des chorals<br />

pour orgue de périodes et de factures très diverses; les proportions<br />

assez vastes et le soin de la polyphonie peuvent cependant<br />

apparaître comme des caractéristiques communes reliant les différentes<br />

pièces du recueil. Cette très ancienne mélodie de choral<br />

luthérien (timbre de Nikolaus Decius – 1530) est traitée sous<br />

trois formes dans ce recueil; la version jouée ce soir fait entendre<br />

la mélodie très abondamment ornée au soprano scandant une<br />

polyphonie où chaque voix paraphrase en imitation libre les périodes<br />

successives du choral. Cette version mêle donc de façon<br />

très heureuse science de l’écriture et lyrisme de l’épanchement<br />

mélodique.<br />

8


«…mit dem Licht ebenso kostbarer<br />

wie zarter Harmonien»<br />

Zum Orgelrecital von David Titterington<br />

Wolfgang Valerius<br />

Widor – Vater der Orgelsymphonie<br />

Charles-Marie Widor, 1844 in Lyon als Sohn eines Organisten<br />

und Enkel eines Orgelbauers geboren, war ein überaus vielseitig<br />

begabter Musiker, dazu ein umfassend gebildeter Mann mit Geschmack,<br />

empfänglich für die Schönheit in all ihren Formen. Der<br />

gern gesehene Gast in den Pariser Salons jener Tage komponierte<br />

viele Kammermusik- und Klavierwerke, eine Vielzahl von Liedern,<br />

aber auch Symphonien, Ballettwerke und eine Reihe von Opern.<br />

Als er 1870 zum Organisten der großen Orgel von St. Sulpice in<br />

Paris ernannt wurde, galten seine Ambitionen hier für die nächsten<br />

64 Jahre ausschließlich der Etablierung und Pflege einer würdevollen<br />

Kirchenmusik. Wenn auch Vierne den Stil Widors «weitaus<br />

schmückender als emotional» beschrieb, so attestierte er ihm<br />

dennoch einen untrügerischen «Sinn für Erhabenheit und Größe»<br />

sowie eine selbst im hohen Alter noch unübertroffene «autoritäre<br />

und zwingende Meisterschaft».<br />

Von großer Bedeutung für den musikalischen Werdegang des<br />

jungen Widor war die Freundschaft seines Vaters zu Aristide Cavaillé-Coll,<br />

der mit seinen spektakulären Neuerungen im Orgelbau<br />

nicht zuletzt auch die Musik für dieses Instrument maßgeblich<br />

revolutionierte. Auf dessen Anraten ging Charles-Marie, wie kurz<br />

zuvor schon Alexandre Guilmant, nach Brüssel, um bei Jacques-<br />

Nicolas Lemmens (Orgel) und François-Joseph Fétis (Komposition)<br />

zu studieren. Nach Paris zurückgekehrt, verbreitete sich<br />

rasch die Kunde seiner Virtuosität. (Laut Albert Schweitzer soll<br />

Widor aber gesagt haben: «Man hat mich beleidigt. Man hat<br />

mich einen Orgelvirtuosen genannt. Ich bin ein ehrlicher Organist.»)<br />

11


1890 übernahm Widor die Orgelklasse von César Franck am Conservatoire,<br />

sechs Jahre später als Nachfolger von Théodore Dubois<br />

den Lehrstuhl für Komposition. Im vorgerückten Alter von 76<br />

Jahren (!) heiratete er 1920 die vierzig Jahre jüngere Mathilde de<br />

Montesquiou-Fezensac, 15 Jahre nachdem er ihren ersten Heiratsantrag<br />

auf der Orgelempore von St. Sulpice mit den Worten «Wir<br />

sprechen wieder darüber, wenn Sie das Alter der Vernunft erreicht<br />

haben» abgelehnt hatte. Als er am Abend des 12. März 1937 verstarb,<br />

gedachte man soeben mit einem Konzert in der Église de<br />

la Sainte-Trinité des 100. Geburtstages seines ehemaligen Weggefährten<br />

Alexandre Guilmant.<br />

Über Widors Orgelsymphonien schreibt Ben van Oosten in seinem<br />

Buch Charles-Maire Widor – Vater der Orgelsymphonie: «Bezüglich<br />

der Form zeigen Widors Orgelsymphonien wenig Übereinstimmung<br />

mit dem traditionellen Aufbau Allegro – Andante – Scherzo –<br />

Finale der klassischen Orchestersymphonie. […] Die einzelnen<br />

Sätze zeigen gegenseitig zwar tonale Verwandtschaft, doch im<br />

übrigen kontrastieren sie miteinander und enthalten eine große<br />

Vielzahl an Stimmungen und Stilen. […] Es ist auffällig, dass<br />

Widor im Gegensatz zu Guilmant und Vierne in keiner seiner<br />

Symphonien die Sonatenform anwendet.»<br />

Die Fünfte Symphonie in f-moll op. 42/1 war schon zu Lebzeiten<br />

mit Abstand Widors populärstes Orgelwerk. Nicht zuletzt avancierte<br />

der Finalsatz zum Inbegriff und formal zum Prototyp der<br />

französischen Toccata schlechthin. Vermutlich zwischen August<br />

1878 und Juni 1879 komponiert, zeitlich also nach der Sechsten,<br />

erklang dieses Werk erstmals, gespielt vom Komponisten, zu den<br />

Einweihungsfeierlichkeiten der monumentalen Konzertsaalorgel<br />

aus der Werkstatt Cavaillé-Colls im Pariser «Palais du Trocadéro».<br />

Stellen die Symphonien N° 1 bis N° 4 noch eher suitenähnliche<br />

Sammlungen symphonischer Charakterstücke dar, begegnet uns,<br />

wenngleich noch nicht vollgültig ausgereift, in der Fünften erstmals<br />

die vom orchestralen Idiom abgeleitete Gattung der Orgelsymphonie.<br />

12


Lionel Rogg<br />

Der erste Satz «Allegro vivace» ist ein ausladender Variationssatz.<br />

Das energische Thema mit seinem marschartigen Rhythmus gliedert<br />

sich in fünf Abschnitte à acht Takte. In der 1. Variation ist<br />

das nahezu unveränderte Thema in eine fließende Achtelbewegung<br />

der Begleitstimmen eingebettet. Die 2. Variation bringt es<br />

dann über einer Pedallinie in repetierenden Achtel-Akkorden mit<br />

starker Akzentuierung der Taktschwerpunkte, während der Mittelteil<br />

mit ‹fugierter› Achtelbewegung einen ruhigen Gegenpol bildet.<br />

Über einem fortlaufenden Pizzicato-Bass folgt sodann ein quasi<br />

tremolierendes Sechzehntel-Perpetuum-mobile (in der Mittelstimme),<br />

das Thema synkopiert als Akkorde in der Oberstimme.<br />

Ein an den Schluss des Themas erinnerndes freies Intermezzo<br />

(in F-Dur) leitet über zur 4. Variation, ein Scherzando, welches<br />

das Thema nun in halben Notenwerten bringt. Nach einer toccatenartigen<br />

(und zugleich modulierenden) Durchführung des Hauptmotivs<br />

(Auflösung der Themenstruktur) erklingt das Thema abschließend<br />

im vollgriffigen Satz der vollen Orgel.<br />

Obgleich der formale Aufbau bei Widor nicht dem der klassischen<br />

Symphonie folgt, so findet sich in diesem Kopfsatz dennoch beispielhaft<br />

die seit Beethoven postulierte, schließlich zur Gattungsnorm<br />

erhobene Per-aspera-ad-astra-Ästhetik nicht weniger als in<br />

der satzübergreifenden Konzeption der Gesamtanlage, an deren<br />

Ende der wahrhaft hymnische Triumphgesang der legendären<br />

Toccata steht.<br />

15


Carl Nielsen<br />

Lionel Rogg (*1936)<br />

Lionel Roggs Karriere als Konzertorganist begann mit der Aufführung<br />

des gesamten Orgelwerks von Johann Sebastian Bach in<br />

der Victoria Hall in Genf. Als bis heute weltweit gefragter Interpret<br />

kann er auf unzählige Schallplatten- und CD-Einspielungen<br />

verweisen, etliche davon mit renommierten Preisen ausgezeichnet.<br />

Seit 1983 tritt er verstärkt als Komponist für Orgel beziehungsweise<br />

Orgel in Kombination mit Orchester oder Instrument(en)<br />

in Erscheinung. Die 1976 entstandene Partita über «Nun freut euch,<br />

lieben Christen g’mein» ist sein erstes Orgelwerk.<br />

Carl Nielsen (1865–1931)<br />

Bedingt durch seine späte Zuwendung zur Orgel, fällt diesem<br />

Instrument – rein quantitativ gesehen – eine nur sehr geringe Bedeutung<br />

im Schaffen von Carl Nielsen zu. Sein (spätes) Interesse<br />

war nicht religiöser Natur, sondern gründet zunächst in der Faszination<br />

für die Polyphonie der Renaissance und des Barock.<br />

Jedoch erst auf Anregung seines Freundes Johannes Hansen komponierte<br />

er 1929 eine Sammlung mit insgesamt 29 kleinen Präludien<br />

für Orgel oder Harmonium (1930 als op. 51 veröffentlicht),<br />

denen im Jahr darauf zwei weitere Präludien folgten.<br />

16


Anfang 1931 – am 1. Januar war er soeben zum Direktor der<br />

Königlich Dänischen Musikakademie ernannt worden – vollendete<br />

er sein einziges großes Orgelwerk mit dem Titel Commotio<br />

(lateinisch für Erschütterung). Am 2. März schrieb er an seine<br />

Frau: «Mein neues großes Orgelwerk ist nun fertig, und ich bin<br />

sehr zufrieden mit dem Ergebnis, zumal es mit größerer Sorgfalt<br />

als alle meine bisherigen Werke gearbeitet ist. Unsicher bin ich<br />

mir aber über die Wirkung des Stückes, gerade weil es sehr komplex<br />

ist und etwa 22 Minuten dauert. Ich glaube, Bachs längstes<br />

Orgelwerk (Präludium und Fuge e-moll) hat 368 Takte, meines<br />

hingegen 511 – sofern die Länge überhaupt entscheidend ist…<br />

Aber Bach bleibt unerreichbar!»<br />

Franz Liszt – Schöpfer der Symphonischen Dichtung<br />

Die phänomenal-dämonische Begabung von Franz Liszt (1811–<br />

1886) als Klaviervirtuose ist in unzähligen zeitgenössischen Quellen<br />

belegt. Laut Robert Schumann war «diese Kraft, ein Publikum<br />

sich zu unterjochen, es zu heben, tragen und fallen zu lassen,<br />

wohl bei keinem Künstler, ausgenommen Paganini, in so hohem<br />

Grad anzutreffen.» Und Felix Mendelssohn, der wahrlich nicht<br />

leicht durch die Zurschaustellung vordergründig-virtuoser Technik<br />

zu blenden war, schrieb über ihn: «Ich sah bislang keinen<br />

Musiker, bei dem musikalisches Gefühl wie bei Liszt bis in die<br />

Fingerspitzen floss und von dort aus sofort hinausströmte.» Besondere<br />

Erwähnung fand darüber hinaus stets seine außergewöhnliche<br />

Fähigkeit, ganze Orchesterpartituren «wortwörtlich,<br />

ohne auch nur eine Note auszulassen», auf das Klavier zu übertragen.<br />

Da ihm das Klavier hierbei aber naturgemäß gewisse Einschränkungen<br />

auferlegte, trachtete er danach, «dass die ausdrucksvollere<br />

Orgeltastatur den natürlichen Weg zur Entwicklung des<br />

Klaviers mit zwei oder drei Tastaturen ebnen würde.» Da dies<br />

jedoch nie Realität wurde, sah Liszt denn folglich in der Orgel<br />

ein für ihn durchaus adäquates Instrument, sein Verlangen nach<br />

Klangfarben und größtmöglichem Ausdruck zu kanalisieren. Zwar<br />

ließ er sich nur selten öffentlich an der Orgel hören, doch erstaunte<br />

er Freunde und Bekannte immer wieder mit seinen leidenschaftlichen<br />

Improvisationen an diesem Instrument. So berichten der<br />

Philosoph und Orientalist Adolphe Pictet und die französische<br />

19


Schriftstellerin George Sand gleichermaßen von einer Begebenheit<br />

im schweizerischen Fribourg, wo Liszt an der Orgel der<br />

Nikolaus-Kirche über «Dies irae» seiner Fantasie freien Lauf ließ.<br />

Zunächst sprachlos über das gerade Dargebotene, bemerkte George<br />

Sand später zu dieser Begebenheit: «Nie schien der Umriss seines<br />

florentinischen Profils reiner und blasser als in dieser finsteren<br />

Atmosphäre aus mystischer Angst und religiösem Kummer.»<br />

Als Komponist fand Liszt den Weg zur Orgel aber erst, als er nach<br />

Weimar zog. Johann Gottlob Töpfer, seit 1830 Stadtorganist,<br />

machte ihn mit seinem begabtesten Schüler, Alexander Wilhelm<br />

Gottschalg, bekannt. Inspiriert durch die neuartigen Klangmöglichkeiten<br />

der von Friedrich Ladegast 1855 umgebauten und erweiterten<br />

Orgel des Merseburger Domes, war dieser es denn auch,<br />

der Liszt zu seinen großartigen Schöpfungen für die Königin der<br />

Instrumente anregte.<br />

Die von Nicolas Kynaston für Orgel bearbeiteten, im Original<br />

für Klavier komponierte Funérailles sind Teil der Sammlung Harmonies<br />

poétiques et religieuses und entstanden im Oktober 1849. Da<br />

Frédéric Chopin im selben Jahr und Monat verstarb, zudem die<br />

ostinaten Figuren und Oktaven der linken Hand im heroischen<br />

Mittelteil eine auffällige Verwandtschaft zu dessen As-Dur-Polonaise<br />

ausweisen, hat dies vielfach zu einer Fehldeutung des Werkes als<br />

Hommage an den Pianisten-Kollegen geführt, die hartnäckig bis<br />

heute kolportiert wird. Tatsächlich schrieb Liszt nach eigenem<br />

Bekunden sein Werk im Gedenken an die Toten der von den Habsburgern<br />

blutig niedergeschlagenen Revolution von 1848/1849 in<br />

Ungarn. Unter den Opfern befand sich auch der ihm in enger<br />

Freundschaft verbundene Fürst Felix Lichnovsky.<br />

Zu Beginn glaubt man dumpfe, eigenartig befremdende Glockenklänge<br />

über der gespenstisch-düsteren Szenerie eines Schlachtfeldes<br />

zu vernehmen. Spätestens das Trompetensignal, das jäh die<br />

Stille durchbricht, weist dem Ganzen eindeutig militärischen<br />

Charakter zu. Nach einer langen Fermate setzt sotto voce eine Art<br />

Trauermarsch in f-moll ein, der nach mehreren Wandlungen<br />

schließlich im lagrimoso e dolce einer elegisch-zarten As-Dur-Melodie<br />

20


weicht. Unter mächtiger deklamatorischer Steigerung hebt erneut<br />

ein Marsch an, diesmal jedoch weitaus kraftvoller und entschlossener,<br />

gefolgt von triumphalen Trompetenklängen, die im Bass<br />

von ostinaten Triolenfiguren grundiert werden. Nach einer viertaktigen<br />

Oktavenpassage, die unvermittelt abreißt, bahnt sich der<br />

Trauermarsch mit gewaltiger Wucht im Pedal-Fortissimo erneut<br />

seinen Weg. Für kurze Zeit erklingt zunächst nochmals das klagende<br />

As-Dur-Thema, sodann die sich zu emphatischer Intensität<br />

steigernden grollenden Bässe und das Trompetenmotiv des Mittelteils.<br />

Doch im drittletzten Takt bricht das packende Tongemälde<br />

abrupt in sich zusammen und ‹verpufft› in kurz angeschlagenen,<br />

harmonisch ‹offenen› Akkorden.<br />

Johann Sebastian Bach (1685–1750)<br />

Über «Allein Gott in der Höh die Ehr» hat Johann Sebastian Bach<br />

in seiner Sammlung der 18 Leipziger Choräle drei große Choralbearbeitungen<br />

hinterlassen. BWV 662, entstanden nach 1739, ist<br />

sicherlich eine der introvertiertesten Orgelschöpfungen des<br />

Thomaskantors und scheint zunächst in einem gewissen Widerspruch<br />

zum freudig-festlichen Lob des Choraltextes zu stehen.<br />

Ungewöhnlich auch der auf der Orgel nur schwerlich darzustellende<br />

lombardische Rhythmus (Bindung einer kurzen betonten<br />

an eine längere unbetonte Note). Hermann Keller (1885–1967),<br />

eine der wichtigsten Personen der Bach-Renaissance zu Beginn<br />

des 20. Jahrhunderts, schreibt in seinem 1948 erschienen Buch<br />

Die Orgelwerke Bachs, das noch weitgehend den Tonfall post-wagnerianischer<br />

Schwärmerei zelebriert, zu dieser Choralbearbeitung:<br />

«Man denkt bei A-Dur als Gralstonart an den überirdischen Glanz,<br />

den dieses Stück ausstrahlt; der Spieler, der sich ihm naht, muss<br />

sich in vollkommene Stille, in Gebetshaltung versetzen können.<br />

Bedeutungsvoll unterbricht die Vorimitation den Aufstieg der<br />

Melodie durch eine absteigende Septime: nur vier Töne, aber sie<br />

bringen den Himmel die Erde herab».<br />

Healey Willan (1880–1968)<br />

«Engländer von Geburt, Kanadier durch Adoption, der Abstammung<br />

nach Ire, genügsam wie ein Schotte.» Diese sophistische<br />

Charakterisierung seiner selbst gab Healey (James) Willan stets<br />

23


Healey Willan<br />

zum Besten, wenn es um die eigene Person ging. Geboren am<br />

12. Oktober 1880 im englischen Balham (heute ein Stadtteil von<br />

London), zeigte sich schon früh sein musikalisches Talent als<br />

Pianist, Chorsänger wie auch Chorleiter. Er selbst behauptete von<br />

sich, mit der Fähigkeit des Vom-Blatt-Spielens auf die Welt gekommen<br />

zu sein, und dass, obwohl es unter seinen Vorfahren<br />

keine Musiker geben habe. Sein Orgeldiplom, das so genannte<br />

FRCO (Fellow of the Royal College of Organists), erlangte er im<br />

Alter von 19 Jahren. Von 1903 bis 1913 wirkte er als Organist<br />

und Chorleiter an der im Londoner Stadtteil Kensington gelegenen<br />

Kirche St. John the Baptist. 1910 wurde er Mitglied der London<br />

Gregorian Association und erlangte schnell eine Reputation<br />

als Verfechter des landessprachlichen Choralgesangs. 1913 emigrierte<br />

Willan dann nach Kanada, wo er die Leitung des Fachbereichs<br />

Musiktheorie am Canadian Conservatory of Music (seit<br />

1947 Royal Conservatory of Music) in Toronto übernahm, als<br />

Universitätsorganist wirkte und 1937 zum Professor ernannt wurde.<br />

Hinzu kam eine Anstellung als Organist und Chorleiter zunächst<br />

an der St. Paul’s Anglican Church, ab 1921 an St. Mary Magdalene.<br />

Obwohl nicht mehr britischer Staatsbürger, wurde ihm 1953 die<br />

außerwöhnliche Ehre zuteil, für die Krönungszeremonie von<br />

Elisabeth II. eine Auftragskomposition beizusteuern. Als einer<br />

der herausragendsten Musikerpersönlichkeiten Kanadas, ausgezeichnet<br />

mit unzähligen Ehrungen, verstarb Healey Willan am<br />

16. Februar 1968 in Toronto.<br />

Sein kompositorisches Œuvre umfasst die stattliche Zahl von<br />

800 Werken, darunter Chorwerke, Lieder, Kammermusik, zwei<br />

24


Symphonien, ein Klavierkonzert sowie Bühnenmusiken und eine<br />

Oper mit dem Titel «Deirdre». Mehr als die Hälfte aller Werke<br />

aber, darunter auch etwa 100 Orgelkompositionen, sind primär<br />

für den liturgischen Gebrauch bestimmt. Nicht zuletzt begründet<br />

sich hier sein zuweilen recht konservativer, mitunter gar retrospektiver<br />

Kompositionsstil, der in den frühen Werken neben erkennbaren<br />

Einflüssen der deutschen Romantik (namentlich sind hier<br />

Brahms und Wagner zu nennen) ganz in der Tradition von Hubert<br />

Parry und Charles Villiers Stanford steht.<br />

Healey Willans herausragendstes Orgelwerk, Introduction, Passacaglia<br />

et Fugue op. 149, entstand 1916, im Todesjahr von Max Reger. Angeblich<br />

soll dessen Introduktion und Passacaglia d-Moll (1899), die<br />

Willan kurz zuvor in einem Konzert gehört hatte, die Initialzündung<br />

zu seiner Komposition gegeben haben. Sicherlich auch nicht<br />

zufällig dürfte die dreiteilige Konzeption der Anlage sein, verweist<br />

sie doch geradewegs auf Regers drei Jahre zuvor entstandenes<br />

Monumentalwerk mit der Opuszahl 127: Introduktion, Passacaglia<br />

und Fuge e-moll. Aber auch die zum Teil extensive Chromatik,<br />

etwa die absteigende Pedallinie zu Beginn der Introduction (die<br />

eine verblüffende Ähnlichkeit mit Liszts Marschmotiv hat), gemahnt<br />

an Reger. Laut David Sanger, der dieses Werk 1990 in einer<br />

Neuedition herausgegeben hat, soll bei der Wahl der Tonart ein<br />

weiterer in Deutschland beheimateter Komponist Pate gestanden<br />

haben: Weil Healey Willan zu jener Zeit gerade Josef Rheinbergers<br />

Sonate N° 6 einstudierte, vermutet Sanger hier die Quelle der<br />

eher ungewöhnlichen Tonart es-moll. Widmungsträger der Komposition<br />

ist Sir Walter Alcock, von 1916 bis 1947 Organist der<br />

Kathedrale von Salisbury.<br />

Im Oxford University Press Music Bulletin des Jahres 1841 bezeichnete<br />

der französische Orgelvirtuose Joseph Bonnet die Passacaglia von<br />

Willan als die bedeutendste Schöpfung dieses Genres seit Bach<br />

und nannte sie eine «seltene und bewundernswerte Komposition,<br />

erdacht in reinem und erhabenem Geist, erbaut auf soliden architektonischen<br />

Linien, erleuchtet mit dem Licht ebenso kostbarer<br />

wie zarter Harmonien; dieses Werk gereicht der Orgelliteratur<br />

unserer Zeit zu größter Ehre.»<br />

27


Interprète<br />

Biographie<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

David Titterington orgue<br />

David Titterington a récemment été nommé directeur musical<br />

de l’International Organ Festival de St Albans, ce qui confirme sa<br />

réputation d’être l’un des plus célèbres organistes au monde.<br />

Depuis ses débuts au Royal Festival Hall en 1986 ayant lancé sa<br />

carrière, il s’est produit depuis lors dans la plupart des plus grands<br />

festivals et salles de concerts du monde entier dont à la Herkulessaal<br />

de Munich, au Schauspielhaus de Berlin, au Roy Thomson<br />

Hall de Toronto, à l’Auditorio Nacional de Música à Madrid, au<br />

Megaron d’Athènes ou au Musashino Concert Hall à Tokyo. Il a<br />

été l’un des artistes majeurs à se produire dans le cadre du cinquantième<br />

anniversaire de l’European Festivals Association en<br />

2002, interprétant des œuvres de Kurtág et de Messiaen au Festival<br />

des Festivals à Genève. Très investi en musique contemporaine,<br />

il a crée de nombreuses œuvres majeures, dont Arched<br />

Forms with Bells de Diana Burrell, commandée par les BBC<br />

Proms en 1990; Terce pour orgue et accordéon au Spitalfields<br />

Festival; la Symphonie N° 9 de Hans Werner Henze aux BBC<br />

Proms en 2000 avec le BBC Symphony Orchestra sous la direction<br />

de Ingo Metzmacher; Toccare Incandescent de Stephen<br />

Montague commandée par la South Bank et créée au Royal Festival<br />

Hall pour marquer le cinquantième anniversaire de la construction<br />

de l’orgue de la salle; et Fourteen Stations of the Cross<br />

de Giles Swayne commandée pour le 25 e anniversaire du Cambridge<br />

Festival, jouée à la Chapelle du King’s College. David<br />

Titterington a également créé au concert The Blackness of Darkness<br />

de Lyell Cresswell (commande du New Zealand Interna-<br />

29


David Titterington<br />

tional Arts Festival), Job de Petr Eben (commande de l’Harrogate<br />

International Festival) et Opening Day de Peter Tiefenbach<br />

(commande du Guelph Festival). En 2001, il a collaboré avec<br />

Mauricio Kagel lors de la représentation londonienne de Rrrrrr, et<br />

avec Jonathan Dove lors de la création de Niagara. Il a donné la<br />

première Néo-Zélandaise du Livre du Saint Sacrement de<br />

Messiaen et la première finlandaise du Concerto pour orgue N° 1<br />

de Petr Eben avec le Lahti Symphony Orchestra. Outre ses CDs<br />

d’œuvres d’Olivier Messiaen, Petr Eben et Johann Ernst Eberlin,<br />

David Titterington a enregistré plus de trente programmes pour<br />

la BBC et d’innombrables enregistrements pour la radio et la<br />

télévision du monde entier, y compris l’intégrale des œuvres de<br />

César Franck à l’Abbaye Saint-Etienne de Caen. David Titterington<br />

a étudié l’orgue au Pembroke College d’Oxford et a ensuite<br />

poursuivi ses études à Paris avec Marie-Claire Alain et Susan<br />

Landale au Conservatoire de Rueil-Malmaison où il a remporté<br />

un premier prix à l’unanimité. En 1996, il a été nommé directeur<br />

des études d’orgue à la Royal Academy of Music, à Londres. Il<br />

donne depuis 1993 des master-classes annuelles à la Dartington<br />

International Summer School et est professeur d’orgue invité à<br />

l’Académie de musique Franz Liszt à Budapest depuis 1997. Il a<br />

participé à de nombreux jurys internationaux dont le Grand Prix<br />

de Chartres, le Prix André Marchal, le BBC’s Young Musician of<br />

30


the Year, le Grand Prix Bach de Lausanne, le concours international<br />

d’orgue de Graz, et le premier concours international d’orgue<br />

de Basso Friuli, en Italie. En 1992, il était directeur artistique<br />

et président du jury de l’European Organ Festival, et en octobre<br />

2002, directeur artistique du festival Splendor of the Spanish<br />

Baroque. Parmi ses nombreux prix et récompenses, il a reçu<br />

l’Honorary Fellowship du Royal College of Organists en 1999 et<br />

le doctorat honoris causa de l’Université de Budapest en 2000.<br />

En 2007/08, il a joué le Concerto pour orgue de Poulenc sous<br />

la direction de Jan Latham-Koenig à l’Opéra de Turin et créé la<br />

nouvelle œuvre de Pavel Novák pour orgue, soprano et trompette<br />

à la Dartington International Summer School. Il a fait ses<br />

débuts en récital à l’International Performing Arts Centre de<br />

Moscou et a joué Des Canyons aux étoiles au festival Messiaen<br />

de la South Bank. Cette saison, il jouera des œuvres de Peter<br />

Maxwell Davies et de Mendelssohn à Dartington, le Livre du<br />

Saint Sacrement de Messiaen à l’Oratoire de Brompton et se<br />

produira en récitals à la <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong> et sur l’orgue<br />

historique Walcher à Waldkirch, en Allemagne. En 2008, David<br />

Titterington a été fait Membre d’honneur à la Royal Academy of<br />

Music.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

David Titterington organ<br />

David Titterington was recently appointed Artistic Director of the<br />

International Organ Festival at St Albans confirming his position<br />

as one of the world’s most distinguished organists. He made his<br />

debut at the Royal Festival Hall in 1986 launching a career that<br />

has since taken him to many of the great international festivals<br />

and concert halls including Herkulessaal in Munich, Schauspielhaus<br />

in Berlin, Roy Thomson Hall in Toronto, Auditorio Nacional<br />

de Música in Madrid, Megaron in Athens, and the Musachino<br />

Concert Hall in Tokyo. He was a featured artist of the European<br />

Festivals Association’s 50 th anniversary celebrations in 2002 performing<br />

works by Kurtag and Messiaen at the Festival of Festivals<br />

in Geneva. Committed to contemporary music he has premiered<br />

a number of significant works, in particular Diana Burrell’s<br />

1990 BBC Proms Commission Arched Forms with Bells, and<br />

31


Terce for organ & accordion at the Spitalfields Festival, Hans<br />

Werner Henze’s Symphony N° 9 at the 2000 BBC Proms with<br />

the BBC Symphony Orchestra under Ingo Metzmacher, Toccare<br />

Incandescent by Stephen Montague, commissioned by the South<br />

Bank and premiered at the Royal Festival Hall to mark the 50 th<br />

anniversary of the building of the Hall’s organ, and Giles Swayne’s<br />

Fourteen Stations of the Cross commissioned for the 25th anniversary<br />

of the Cambridge Festival in King’s College Chapel. Other<br />

first performances include Lyell Cresswell’s The Blackness of<br />

Darkness (New Zealand International Arts Festival commission),<br />

Petr Eben’s Job (Harrogate International Festival commission),<br />

and Peter Tiefenbach’s Opening Day (Guelph Festival commission).<br />

In 2001 he collaborated with Mauricio Kagel in the London<br />

performance of Rrrrrr, and with Jonathan Dove in a premiere<br />

performance of Niagara. He gave the New Zealand premiere of<br />

Olivier Messiaen’s Livre du Saint Sacrement and the Finnish premiere<br />

of Petr Eben’s Organ Concerto N° 1 with the Lahti Symphony<br />

Orchestra. In addition to CD’s of works by Olivier Messiaen,<br />

Petr Eben and Johann Ernst Eberlin, David Titterington has recorded<br />

more than thirty programmes for the BBC and innumerable<br />

for radio and television networks world-wide, including the<br />

complete works of César Franck from the Abbey of St Etienne,<br />

Caen. David Titterington was Organ Scholar at Pembroke College,<br />

Oxford and continued his studies in Paris with Marie-Claire Alain<br />

and Susan Landale at the Conservatoire at Rueil-Malmaison,<br />

where he won a unanimous Premier Prix. In 1996 he was appointed<br />

Head of Organ Studies at the Royal Academy of Music,<br />

London. Since 1993 he has given annual master classes at the<br />

Dartington International Summer School and since 1997 he has<br />

been Visiting Professor of Organ at the Liszt Academy, Budapest.<br />

He has served on many international juries including the<br />

Grand Prix de Chartres, Prix André Marchal, BBC’s Young Musician<br />

of the Year, the Grand Prix Bach de Lausanne Competition,<br />

Graz International Organ Competition, and 1st International<br />

Organ Competition Basso Friuli, Italy. In 1992, he was Artistic<br />

Director and Chairman of the Jury of the European Organ Festival,<br />

and in October 2002 was Artistic Director of the festival<br />

Splendor of the Spanish Baroque. He has received several awards<br />

33


and honors, including Honorary Fellowship of the Royal College<br />

of Organists in 1999, and an Honorary Doctorate from the Liszt<br />

Ferenc State University, Budapest in 2000. Engagements in<br />

2007/08 include Poulenc’s Organ Concerto conducted by Jan<br />

Latham-Koenig at the Turin Opera House, and the premiere of a<br />

new work by Pavel Novák for organ, soprano and trumpet at<br />

the Dartington International Summer School, a debut recital at<br />

Moscow’s International Performing Arts Centre, and recitals as<br />

part of the South Bank’s Messiaen Festival Des Canyons aux<br />

étoiles. Next season includes recitals of Peter Maxwell Davies<br />

and Mendelssohn at Dartington, Messiaen’s Livre du Saint<br />

Sacrement at the Brompton Oratory, and recitals at the <strong>Philharmonie</strong>,<br />

<strong>Luxembourg</strong> and in Waldkirch, Germany on the historic<br />

Walcher organ. In 2008 David Titterington was awarded Honorary<br />

Membership of the Royal Academy of Music.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII RÉCITAL D‘ORGUE<br />

Prochain concert dans le cycle «Récital d’orgue»<br />

Nächstes Konzert im Zyklus «Récital d’orgue»<br />

Next concert in the cycle «Récital d’orgue»<br />

Mercredi / Mittwoch / Wednesday 28.01.2009 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

Ludger Lohmann orgue<br />

Johann Sebastian Bach: Präludium und Fuge C-Dur (ut majeur)<br />

BWV 547<br />

Dietrich Buxtehude: «Wie schön leuchtet der Morgenstern»<br />

BuxWV 223<br />

Max Reger: Phantasie über den Choral «Wie schön leucht’t uns<br />

der Morgenstern» op. 40/1<br />

Nicolas de Grigny: A solis ortus cardine<br />

Johann Sebastian Bach: Einige Kanonische Veränderungen über<br />

das Weihnachtslied «Vom Himmel hoch, da komm’ ich her»<br />

BWV 769a<br />

Marcel Dupré: Variations sur un Noël op. 20<br />

35


La plupart des programmes du soir de la <strong>Philharmonie</strong> sont disponibles<br />

en ligne, version <strong>PDF</strong>, sur le site www.philharmonie.lu<br />

avant chaque concert.<br />

Une version grand-format pour malvoyants des programmes du<br />

soir est à votre disposition à l’accueil / à la caisse du soir avant<br />

chaque concert.<br />

Die meisten <strong>Abendprogramm</strong>e der <strong>Philharmonie</strong> finden Sie<br />

als Web-<strong>PDF</strong> auch online unter www.philharmonie.lu beim<br />

jeweiligen Konzert.<br />

Eine Ausgabe in Großdruck liegt eine Stunde vor dem<br />

jeweiligen Konzert am Accueil / an der Abendkasse bereit.<br />

Impressum<br />

© <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong> 2008<br />

Damien Wigny, Président<br />

Matthias Naske, Directeur Général<br />

Responsable du contenu: Matthias Naske<br />

Photo <strong>Philharmonie</strong>: Jörg Hejkal<br />

Design: Pentagram Design Limited<br />

Imprimé à <strong>Luxembourg</strong> par l’Imprimerie Centrale s.a.<br />

Tous droits réservés.

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