Sommer - SGGM

s.c. erfolgen [4]. Die vielfach empfohlene Austestung
des Serums durch konjunctivale Applikation oder
subkutane Injektion kleiner Mengen ist wenig
aussagekräftig, so dass anaphylaktische Reaktionen
auch dann auftreten können, wenn diese Proben
unauffällig verliefen [27]. In jedem Fall muss die
Antivenintherapie unter ständiger Überwachung und
Bereitschaft zur Intervention bei auftretender
Antiveninreaktion erfolgen. Auch sollte vor der
Behandlung eines Schlangenbisses fachspezifischer
Rat bei einem toxikologischen Informationszentrum
oder beim Schweizerischen Tropeninstitut in Basel
eingeholt werden (Telefonnummern siehe Anhang).
Neben der Antivenintherapie sowie der
intensivmedizinischen Therapie, erfolgt die
Behandlung der Bisswunde nach den allgemein
anerkannten Grundsätzen, wobei davon auszugehen
ist, dass die Wunde primär verunreinigt ist. Daher ist
auf ausreichenden Tetanusschutz zu achten, ggf. ist
dieser aufzufrischen. Eine prophylaktische
Antibiotikatherapie wird kontrovers diskutiert, in
jedenfalls müssen bei Nekrosen bakteriologische
Abstriche genommen und eine auftretende Infektion
mit spezifischen Antibiotika gemäß Antibiogramm
behandelt werden [4].
Prognose
Die Prognose des Schlangenbisses ist überaus gut, so
ist in Deutschland in den vergangenen 40 Jahren kein
einziger Todesfall nach einem Kreuzotternbiss
bekannt geworden [6], ähnlich verhält es sich in der
Schweiz, dort wurden zwischen 1931 und 1981 drei
Todesfälle registriert, der letzte im Jahre 1960 [29].
In Frankreich geht man von ein bis zwei Todesfällen
im Jahr aus, Schlangenbisse sind dort, insbesondere
in den südlicheren Landesteilen, nicht selten [17].
Etwas höhere Todeszahlen finden sich in
Skandinavien [22], was aber möglicherweise mit
relativ großen Zeitspannen bis zum Einsetzen
klinischer Behandlung infolge der
naturgeographischen Gegebenheiten zu erklären ist.
Grundsätzlich kann man aber davon ausgehen, das
die Mortalität bei Bissen einheimischer Giftschlangen
unter 1% liegt [1,18].
Giftinformationszentren / Centres antipoison (nach / selon: Rote Liste 2002)
pourquoi des précautions sont à prendre, comme par
exemple une prémédication intraveineuse avec un
inhibiteur des récepteurs H1 (par ex. Fenistil ® ),
méthylprednisolone (par ex. Urbason ® ) et
épinéphrine 0,1% sous-cutané [4]. Le test préalable
de l’antivenin par une application conjonctivale, ou
l’injection sous-cutanée d’une petite quantité, sont
des méthodes souvent recommandées mais donnent
des résultats douteux puisque des cas d’anaphylaxie
ont été observés bien que le test préalable ait été
négatif [27]. De toute façon, il faut surveiller le
malade pendant la perfusion de l’antivenin et être
prêt à intervenir immédiatement en cas
d’anaphylaxie. Généralement, il est recommandable
de prendre avis auprès d’un centre antipoison ou de
l’Institut Tropical Suisse à Bâle (numéros de
téléphone dans l’appendice) avant de commencer le
traitement clinique d’une morsure de serpent. En
dehors de la thérapie avec un antivenin et des soins
intensifs, la morsure elle-même est traitée
conformément aux règles chirurgicales; il faut partir
du principe que la plaie est contaminée et s’assurer
que la protection antitétanique est encore donnée,
sinon faire un rappel. Une thérapie préventive
antibiotique est controversée, mais en cas de
nécroses, le prélèvement de frottis bactériologiques
est indiqué et les infections qui peuvent se déclarer
sont à traiter avec des antibiotiques spécifiques en
accord avec les résultats de l’examen bactériologique
[4].
Le prognostic
Le prognostic pour une morsure de serpent est
excellent. En Allemagne, aucune mort due à la
morsure d’une vipère péliade n’a été enregistrée
depuis 40 ans [6]. La situation est pareille en Suisse
où trois cas mortels ont été notés entre 1931 et 1981,
le dernier en 1960 [29]. En France, on estime qu’il y
a un ou deux cas mortels par an, parce que dans ce
pays les morsures de serpents ne sont pas rares, en
particulier dans le midi [17]. Le taux de mortalité en
Scandinavie est un peu plus élevé, ce qui est peut-être
explicable par le grand laps de temps entre la
morsure et le début d’un traitement en clinique, causé
par les réalités géographiques (longs trajets pour
arriver à un hôpital). En règle générale, on peut
retenir que les morsures des serpents venimeux
indigènes ont une mortalité inférieure à 1 % [1, 18].
• Giftinformationszentrale Zürich (0041) 01/2515151
• Schweizerisches Tropeninstitut Basel / Institut Tropical Suisse Bâle (0041) 061/2848111
• Giftnotruf München (0049) 089/19240
• Vergiftungsinformationszentrale Wien (0043) 01/4064343
• Centre anti-poisons Strasbourg (0033) 388373737
• Centre anti-poisons Grenoble (0033) 476755646
• Centro antiveleni Torino (0039) 011/6637637
FORUM ALPINUM Nr. 2/02 10