Protocole Protokoll - Etat du Valais

— 18 —
M. le Chef du Département des Travaux publics Anthamatlen,
exposant à son tour la situation basée sur des textes législatifs
en vigeur, conclut à la non entrée en matière sur la
motion, ou au rejet de celle-ci.
M. le député J. Escher soutient au contraire le motionnant-,
car le problème est plus large que ne le laisse entendre le Chef
du Département. Il propose que le Conseil d'Etat fasse une étude
et dépose un rapport, ceci à titre de proposition accessoire.
M. le Chef du Département se déclare d'accord avec cette
proposition subsidiaire. Une étude juridique sera entreprise pour
rapport. M. le député Imsand se rallie à la proposition de M. Io
député Escher. Cette motion est donc acceptée pour étude el
rapport.
GESTION 1946
Rapporteurs : MM. Chappaz et von Roten.
L'examen de la gestion de 1946 est reprise au Département
des Travaux publics. Des critiques d'ordre comptable sont émises
par la Commission, qui sollicite des éclaircissements de la
la part du Chef du Département. M. le député Dellberg fait valoir
que la crise du logement n'est pas résorbée, ceci à rencontre
d'une appréciation du Département des Travaux publics,
par son service des constructions.
M. le député Pralong rappelle sa motion île 1946 sur les logements
de la montagne et demande qu'une action soit entreprise
pour combattre l'insalubrité des demeures.
M. le député de Courten remercie le Chef du Département .
pour les démarches entreprises pour le classement de la route
St-Gingolph-Col-de-Cou, utilisée par le trafic international.
M: le député Moret demande ce que l'Etat entend faire pour
«viter les accidents des passages à niveau.
M. le député Rebord donne des renseignements à la Haute
Assemblée sur la Cie du Martigny-Orsières et l'accident récent
survenu a un passage à niveau de cette ligne.
M. le Chef du Département Anthamatten répond aux critiques
et suggestions présentées.
La façon de comptabiliser dépend de la comptabilité générale;
la crise du logement n'est pas résorbée, il est vrai, mais
les subventions n'ont pas été utilisées pour les riches seulement,