2 > Methodische Grundlagen
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Résumé 13<br />
> Résumé<br />
Selon la norme ISO 14040, l’analyse du cycle de vie de produits, de processus ou<br />
d’entreprise est structurée en 4 phases:<br />
> détermination des buts et des cadres de recherche,<br />
> analyse de l’inventaire,<br />
> évaluation de l’impact<br />
> interprétation.<br />
La méthode de la saturation écologique permet d’évaluer l’impact des inventaires de<br />
cycle de vie, selon le principe de leur distance à la cible (en anglais, «distance to<br />
target»). Les écofacteurs constituent les variables centrales de la méthode: ils représentent<br />
la charge environnementale due à l’émission d’un polluant ou à la consommation<br />
d’une ressource, exprimée en unités de charge écologique (ou écopoints) par<br />
quantité de matière. Leur calcul se base principalement sur le niveau actuel des émissions<br />
ainsi que sur les objectifs environnementaux de la Suisse, qu’ils soient nationaux<br />
ou qu’ils découlent d’accords internationaux auxquels notre pays a adhéré.<br />
Les écofacteurs proposés selon la première actualisation pour les différents impacts<br />
environnementaux (Brand et al. 1998) sont de plus en plus employés. L’actualisation<br />
présente est devenue nécessaire suite aux nouveaux résultats scientifiques, aux nouveaux<br />
fondements légaux et politiques, aux nouveaux accords internationaux, aux<br />
expériences pratiques et aux développements des normes internationales. La formule<br />
de l’écofacteur a été structurellement adaptée et inclue les éléments: charactérisation,<br />
normalisation et pondération. Le choix des matières analysées a été élargi et les bases<br />
de données et d’informations des facteurs existants ont été verifiées et actualisées.<br />
Voici un bref résumé des changements les plus importants qui ont eu lieu:<br />
> La formule de l’écofacteur a été légèrement remaniée au niveau de sa représentation<br />
mathématique. La charactérisation a été introduite et la normalisation se base sur les<br />
émissions actuelles. Le facteur de pondération (ratio des flux actuels versus des flux<br />
critiques) est élevé au carré. En employant la nouvelle formule ou l’ancienne avec<br />
une même base de données, les écofacteurs restent identiques.<br />
> Pour le CO2 et l’énergie, les buts (1 tonne de CO2 ou de 2000 W par habitant) à long<br />
terme de la confédération ont été interpolés à 2030 selon l’horizon prévu par la législation.<br />
> En ce qui concerne les polluants atmosphériques, des écofacteurs supplémentaires<br />
ont été établis pour le benzène, la dioxine et les particules de diesel. Ceux-ci se basent<br />
sur le principe de précaution dicté dans la loi sur la protection de l’environnement.<br />
> Pour les émissions atmosphériques et terrestres des métaux lourds, les buts ont été<br />
alignés à ceux utilisés pour la conservation à long terme de la fertilité des sols.