Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB
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contre la tuberculose est arrivée 6tre très employée par la possibilité accordée<br />
de faire procéder A l'épreuve de la tuberculine aux frais de l'État quand celle-ci<br />
s'étend A tous les animaux d'une étable, A la condition toutefois que les sujets<br />
qui ont réagi soient isolés. En 1898 sur 6 516 animaux soumis a l'expérience,<br />
412 réagirent; en 1899 451 sur 16 882 et en 1900 385 sur 17 785. Il est<br />
dit également, dans le rapport ci-dessus, que la tuberculose au Canada ne se rencontre<br />
que sur une petite échelle.<br />
L'Angleterre exporte en Amérique pour l'élevage une quantité assez considérable<br />
de bestiaux, Les animaux étant très souvent, après l'expérience a la<br />
tuberculine faite dans les établissements de quarantaine, déclarés tuberculeux,<br />
il en résultait une grande perte pour les importateurs ; on fut conduit au Canada<br />
à reconnaître les certificats émanant des vétérinaires britanniques. Néanmoins<br />
le système se révéla peu sûr à telle enseigne que plus tard un vétérinaire canadien<br />
spécial fut n<strong>om</strong>mé A Londres dans le but de soumettre A la tuberculine<br />
le bétail A destination du Canada. En 1901 un traité fut passé entre le gouvernement<br />
canadien et le ministre de l'agriculture des Etats-Unis aux ternies<br />
du quel ces deux états reconnaissent réciproquement les certificats (le salubrité<br />
délivrés par leurs vétérinaires respectifs désignés A cet effet. En 190'2, au<br />
Canada, 1277 animaux destinés it Otre exportés aux Etats-Unis furent ainsi<br />
soumis la tuberculine; de ce n<strong>om</strong>bre 7`2 réagirent. Les exploitations du pays<br />
soumises cette année-là, A, l'expérience ont été très peu n<strong>om</strong>breuses, seulement<br />
389 dont 83 réagirent. OR relate que dans les années précédentes les experiences<br />
ne se sont pas montrées satisfaisantes; entre autres raisons avancées sont les conditions<br />
particulières d'exploitation que l'on trouve au Canada. En été le bétail<br />
est lîché dans les paturages par grands troupeaux innés oit la contagion peut<br />
se développer avec facilité. Pour cette raison on a décidé, en 1901, que les<br />
expériences officielles A la tuberculine n'auraient pas lieu du i r 111:trs au V'<br />
octobre et le vétérinaire en chef, Rut h er f or d, rec<strong>om</strong>mande, dans son rapport au<br />
ministre de l'agriculture, qu'il soit établi sans retard un système d'estampillage<br />
très sévère concernant le bétail qui a réagi.<br />
Aux Et at s-IT n i s, oit chaque état a le droit de régler les conditions de<br />
salubrité en ce qui le concerne par des lois particulières, l'organisation pratiquée<br />
A Massa chusetts a, ainsi qu'on sait, attiré particulièrement l'attention.<br />
En 1894, il fut décidé, dans cet état, d'entreprendre une sévère expérience<br />
A la tuberculine devant s'appliquer A tout le bétail. On résolut de c<strong>om</strong>mencer<br />
par l'est du pays et d'atteindre l'ouest en procédant de district en district; un<br />
cordon sanitaire allant du nord au sud séparait entre elles les parties inspectées<br />
de celles qui ne l'étaient pas. Aucun animal ne pouvait francher la ligne délimitant<br />
le territoire inspecte sans avoir été au préalable soumis A l'expérience<br />
et tous les bestiaux importés dans le pays par les autres états devaient passer<br />
par les stations de quarantaine et y iltre tuberculinisés. Les animaux qui réagissaient<br />
étaient sacrifiés contre indemnité égale A leur valeur entière et jusqu'A<br />
concurrence de 60 dollars autant qu'ils étaient d'origine du pays. La viande<br />
était ensuite détruite.