Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB
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de réceptibilité de la tuberculose, laquelle c<strong>om</strong>mence par les cobayes et se continue<br />
par les lapins, chiens, chevaux, moutons, souris blanches et les bestiaux. Il est<br />
d'accord avec de Jong que les bacilles du bétail sont plus virulents que les<br />
autres bacilles et, en étant ainsi chez le bétail, le mouton, la chèvre, le chien<br />
et le singe, on est fondé A croire qu'il en est de même en ce qui concerne<br />
l'h<strong>om</strong>me.<br />
v. Behring n'a pu néanmoins trouver jusqu'A présent pour le bétail un<br />
virus tuberculeux absolument inactif. Relativement benignes sont les cultures de<br />
bacilles tuberculeux de l'h<strong>om</strong>me et de la poule, quoique ces dernières aient parfois<br />
agi très activement sur le bétail ; de même aussi les dén<strong>om</strong>més bacilles<br />
h<strong>om</strong><strong>og</strong>énisés d 'A rloin g et les bacilles desséchés du bétail auparavant atténués<br />
par un traitement A trichlorure d'iode. Les bacilles de l'h<strong>om</strong>me sont rendus<br />
plus virulents quand ils ont passé par le corps de la chèvre ou du mouton.<br />
Pour l'immunisation du bétail, v. Behrin g, d'après ses c<strong>om</strong>munications<br />
ultérieures, emploie des bacilles desséchés sous l'action du vide provenant d'une culture<br />
de tuberculose humaine cultivée depuis longtemps dans son laboratoire. Primitivement<br />
il employait pour l'inoculation une dose de 2 milligrammes d'une culture<br />
fraîche, tandis que maintenant il emploie 4 milligrammes de bacilles séchés Or<br />
c<strong>om</strong>me 2 milligrammes de culture fraîche donnent, par desséchement sous l'action<br />
du vide, seulement, en moyenne, 4/10 de milligrammes de culture sèche, 4 milligrammes<br />
de celle-ci représentent donc 10 fois la valeur de 2 milligrammes d'une<br />
masse de culture fraîche et humide. v. Behring es.time que ces 4 milligrammes<br />
de bacilles secs sont aussi riches en poison qu'un 1/2 gramme de tuberculine.<br />
Une inoculation intraveineuse de 4 milligrammes de culture sèche détermine chez<br />
les animaux de la fièvre et de la toux qui disparaissent au bout de 10 jours.<br />
L'inoculation - peut aussi être pratiquée chez les animaux atteints d'une tuberculose<br />
au début mais sans signes cliniques. L'auteur applique maintenant sa<br />
méthode indistinctement A tous les animaux qui ne décèlent pas une tuberculose<br />
clinique sans procéder à, l'inoculation A la tuberculine. Chez plus de 100 animaux<br />
traités, Agés de 3 A 12 mois, il n'a jamais vu une suite dangereuse se<br />
produire. L'auteur cependant n'ose encore affirmer que sa «Jennérisation»<br />
confère réellement l'immunité contre une contagion naturelle ultérieure de la<br />
tuberculose bovine. Il ne voit là, qu'un essai ; certainement l'inoculation donne<br />
de la résistance contre l'infection d'une certaine <strong>for</strong>ce, mais pas à, un degré tel<br />
que les doses mortelles des bacilles des bovides puissent être supportées sans aucun<br />
danger. Il est fait, en pratique, deux inoculations, toutes deux dans la grande<br />
veine jugulaire. La seconde est pratiquée un mois plus tard avec une dose de<br />
virus 25 fois plus grande que la première. Les animaux doivent être tenus<br />
l'étable jusqu'à ce que l'épreuve de réaction soit passée ce qui demande de 10<br />
A 14 jours.<br />
v. Behring cite quelques essais de Th<strong>om</strong>assen ( 1).<br />
( 1) Itee. méd. vétérinaire, 1903, no 1, p. 5.