Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

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La question semble néanmoins fort douteuse quand il s'agit également d'injection
de tuberculine A mi betail destiné A Otre sacrifié immcdiatement apr(\s
son arrivée. On devrait ici seulement se borner à un contrôle rigoureux pratiqué
par le vétérinaire après l'abatage ; car les formes contagieuses de la tuberculose
et celles rendant la viande impropre à l'alimentation peuvent toujours être reconnues
A l'autopsie et, d'un autre côté, les formes de début et celles présentant un caractère
bénin n'ont aucun intérêt sanitaire ou économique A être constatées chez les animaux
de boucherie avant l'abatage.
D'après la présente organisation les animaux d'importation destinés A,
l'abatage subissent une quarantaine de 10 jours pendant lesquels ils sont soumis
A l'inoculation de la tuberculine Pour leur séjour il est perçu 16 marks plus
2 marks pour tuberculinisation. Quand les stations de quarantaine (comme celles
d-Altona et d'Apenrade) appartiennent et sont exploitées par des commissionaires
prives, l'organisation dans ce cas, semble avoir plutôt une tendance à servir les
intérêts du protectionisme et de la politique agraire que d' ê tre .une mesure
sanitaire pour le bien de la société. De plus, la pratique de la tuberculinisation
chez les bêtes de boucherie semble donner lieu A une critique aussi
sévère que fondée.
En premier lieu il est fait, incontestablement, dans le pays d'exportation,
un trafic en grand avec l'injection de tuberculine souvent it dose répétée, soit
par les vétérinaires, soit par les commissionaires, sur les animaux d expédier.
Et cette injection se pratique à, haute dose avec une tuberculine diluée, ordinairement
achetée en Allemagne, et préparée A cet effet très souvent sans aucun soin.
Pendant ma visite A une station de quarantaine il me fut raconté qu'un
boeuf était mort, la veille, d'un abcès du tissu conjonctif, le long de l'oesophage,
causé, suivant toute apparence, par une tuberculinisation faite peu de temps
auparavant. Cette injection, qui doit être regardée comme pratiquée dans un but
de fraude, peut, en quelques cas, conférer une immunité passagère encore qu'il
soit bon d'ajouter que cet effet n'est pas aussi fréquent qu'on le dit, surtout
si l'on observe que l'injection répétée n'est pratiquée que 2 ou 3 jours après
l'arrivée de l'animal à l'étable de quarantaine et avec une forte tuberculine
toxique.
D'ailleurs la vérification si l'animal a réagi ou non a lieu d'une manière
schématique A peine satisfaisante.
Conformément à une déclaration du conseil technique du service vétérinaire
du 12 octobre 1900 devront être regardés comme ayant réagi les animaux qui,
avant l'injection, ne montrent pas une température plus élevée que 39.5 0 C.
et qui, après celle-ci, ont une augmentation d'au moins 1 O. Sont considérés
comme ayant réagi de façon douteuse ceux qui accusent une température audessus
de 39.5 ° C. avant l'injection et une augmentation de 0.5 d 0.9
après cette dernière. Chez les veaux de moins de 6 mois une température atteignant
jusqu' à 40 c' C. pt être, néanmoins, considérée comme normale. La
réaction n'est jamais regardée comme ayant eu lieu que si la différence de température
est de 1 O au-dessus de la température la plus elevée avant l'inoculation.