Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

266
et 5me épreuve ; dans deux l'experience a été abandonnée après la 4'e épreuve et
dans une après la 3 111°. Dans 10 étables l'inoculation n'a ete faite que deux et
même qu'une seule fois.
La cause de l'abandon des expériences vint de ce que les proprietaires ne
veulent pas prendre, en ce qui concerne la construction, les dispositions que
nécessite l'isolement des animaux.
Que néanmoins l'épreuve A la tuberculine puisse donner d'excellents
résultats c'est précisément ce que fait ressortir le grafique des épreuves faites
sur une étable d'un domaine de Mecklenburg-Schwerin envoyé A l'exposition du
lait de Hambourg de 1903. En 1898 sur 117 animaux appartenant A cette
étable 101 réagirent; en 1899 seulement 16 ; en 1900, 2 sur 126 et en 1903
aucun sur 207. Il convient de dire que le propriétaire n'avait nullement gardé
et isolé les animaux qui avaient réagi, mais, A ce que l'on dit, les avait vendus
aussitôt ou sacrifiés et s'en était procuré de nouveaux non réagissant
Dans son rapport pour 1900 Ber m bach s'exprime ainsi : «Les épreuves
faites dans différents districts pour enrayer la tuberculose d'après la méthode de
Bang n'ont pas donné de résultats satisfaisants et ceux obtenus ne sont pas
en rapport avec la peine et la dépense qu'ils ont coûtés. Dans la plupart des
étables il n'y a pas la place convenable pour séparer les animaux malades ou
suspects et le propriétaire tient A éviter de laisser décrier son bétail par la
publication des résultats des inoculations de sorte que l'on ne peut compter sur
l'application volontaire de la méthode de Bang et que l'on doit chercher A
mener d'une autre manière, la lutte contre la tuberculose , .
On allègue aussi que la méthode de B a n g, fondée sur le principe de
l'isolement et l'élimination successive des animaux qui ont réagi dont la conséquence
est de diviser l'étable en deux parties de grandeur i égale, ne peut
convenir dans les contrées où il se fait un commerce actif de bestiaux et
où la tuberculose est très répandue comme pr. ex. dans le Jutland et en Allemagne.
La méthode, en outre, est basée. sur la faculté de pouvoir vendre les
animaux qui ont réagi, ce qui ne peut avoir lieu eu Allemagne ; car un propriétaire
vendant un animal qui a réagi est tenu d'en avertir l'acheteur s'il ne
veut risquer d'être prévenu d'abus de confiance et puni comme tel.
Par ces raisons on a, en Allemagne, essaye de trouver une méthode
de combat pouvant s'adapter aux conditions du pays et O s t er ta g, professeur A
1'14']cole vétérinaire supérieure de Berlin, a, alors, élabore un procédé qui, depuis
mai 1900, a été employé dans les sociétés d'élevage des races hollandaises de
l'est de la Prusse.
De même que Ban g dans son plan primitif, Ost er tag part de ce point
que seuls les jeunes animaux doivent kre soumis A la tuberculine. Les
veaux, dit-il, sont dans une proportion de 98 Vo exempts de tuberculose,
done si l'on peut arriver à, les tenir sains on doit avoir, en espace de quelques
années, quand, peu A peu, les anciens animaux malades out été (Anilines, une
exploitation «A peu près saine».