Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

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A la personne qui l'emploie A payer la prolongation de son séjour ì raison de
8 fres. 20 par jour.
Autant que je sache, le crédit de 86 500 frcs. a été depuis alloué chaque
année.
La délivrance directe de la tuberculine, qui avait Cité accordée aux propriétaires
d'animaux, a cessé le l er janvier 1899, clr une discordance s'était révélée
entre les résultats venant des expériences faites officiellement et celles faites par
les particuliers. C'est ainsi que tel propriétaire avait trouvé A l'expérience son
bétail absolument indemne de réaction alors que, examiné immédiatement après
par le vétérinaire, ce dernier avait trouvé une proportion de 35 pr. 100 d'animaux
réagissant I
D'après le compte rendu de 1899 on voit que la somme disponible pour
cette année-1A, 22 600 fres., a été employée A récompenser 17 propriétaires
d'animaux qui ont renouvelé l'expérience A la tuberculine et pris les mesures
pour l'enrayement de la maladie. La valeur des prix partagés s'est élevée entre
300 et 2 000 couronnes.
Suivant la communication de Regnér faite au congrès vétérinaire de
Copenhague de 1902, il ressort que depuis 1897, date du commencement des
expériences officielles, il a été procédé en Suède A des expériences portant sur
5 889 étables comprenant 165 002 animaux ; 31G pr. 100 de ces derniers et
62.5 pr. 100 des étables ont réagi. Le total du bétail était en 1890 de
2 583 000 têtes. Re gnér fait spécialement remarquer, en ce qui concerne le
développement de la question de la tuberculine en Suède, que les expériences
auraient été loin d'atteindre un aussi grand résultat si la première épreuve
avait entraîné pour le propriétaire une charge quelconque. Le total des
expériences répétées, imposant au cultivateur l'isolement des animaux qui ont
réagi, a porté, en 1898, sur 130 étables comprenant 6 970 animaux et en 1901
sur 600 comprenant 27 013 animaux. Le pourcentage de réaction chez ces
animaux étant seulement de 5.8 tandis qu'il était, chez ceux soumis la première
fois à, l'expérience, de 31.6, Regnér voit dans ce résultat une preuve
comme quoi la tuberculose, dans ces étables, a disparu dans la même proportion.
LI est toutefois A remarquer que ces chiffres n'ont pas en eux-mêmes une force
suffisante étant donné qu'il n'a pas été établi quel pourcentage de réaction les
étables soumises une seconde fois à l'expérience avaient A la première. que
cependant de nombreuses étables soient délivrées de la tuberculose A la suite
des mesures prises, encore que celles-ci soient fort bénignes, Regnér a, en cela,
parfaitement raison de le soutenir.