Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

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l'échange d'un animal déjà, soumis à l'expérience contre un autre non soumis ou
encore une injection de tuberculine avant l'entrée de l'animal dans l'étable, soit
durant le transport en Norvège ou en Suède. On a aussi avec étonnement
constaté, en plusieurs cas, que la température des animaux A leur arrivée ou
pendant leur séjour A l'étable a été anormalement élevée. Jusqu'où le transport
peut-il être la cause de cette élévation de température ? Il est difficile de
répondre A la question. Quoiqu'il en soit le régiment concernant les étables de
quarantaine a encore été rendu plus sévère; ainsi les animaux avant l'injection
doivent être laissés au repos, de même la tuberculine employée est très active
et est injectée A forte dose. On peut donc espérer, avec l'aide d'un personnel
plein de conscience, rendre l'expérience A la tuberculine sur les animaux
importés aussi sûre et exacte que faire se peut. LA oh de grandes intérêts
économiques sont liés A un contrôle, il se manifeste une certaine tendance A des
tromperies ; mais ces fautes ne viennent pas des qualités de la tuberculine, mais
bien de la négligence, de l'incapacité ou de l'indélicatesse de ceux qui s'en
servent.
V.
L'organisation en Suède.
La lutte contre la tuberculose des bovidés, en Suède, a été conduite, jusqu'A
ce jour, d'après une méthode encore plus douce que la méthode danoise. Le
procédé, ici, comme dans les autres pays, a été sous la double dépendance de
la fréquence de la maladie et de la crainte de porter préjudice aux intérêts
économiques de l'agriculture. La puissance politique, dans les dernières années,
ayant été, en Suède, bien plus qu'en Norvège et en Danemark, entre les mains
d'hommes obéissant A des intérêts purement agraires et, d'un autre côté, la tuberculose
parmi les bestiaux des grands propriétaires, dont le nombre est assez
important dans le pays, étant très propagée, on conçoit que les procédés A
employer dans la lutte contre la tuberculose bovine dans ce pays doivent être,
pour le présent, doux et peu tyranniques si l'on veut espérer arriver A quelque
résultat.
L'organisateur de la lutte a été Mr. Regné r, spécialement nommé A la
direction de l'agriculture pour tout ce qui regarde cette question.
D'après les rapports annuels publiés par lui, on peut voir que le début de
la lutte remonte A 1894, époque oit il fut alloué une somme de I 650 fres. pour
la préparation de la tuberculine dans le laboratoire de pathologie vétérinaire
sous la direction de M. le professeur Sv ensso n. Cette tuberculine était mise
gratuitement A la disposition des vétérinaires qui désiraient soumettre le bétail
à, l'expérience A la condition qu'un procès-verbal de l'expérience fût dressé ;
toutefois ils n'étaient pas tenus de désigner l'étable dans laquelle l'expérience
avait eu lieu. Ce crédit fut ensuite voté chaque année et considérablement
augmenté,