Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

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1900 2 072 expl., tuber. 368, soit 17.8 (-70; 15 513 anim. soumis, 779 ou 5 Vo.
1901 2 889 » » 311, » 10.8 90; 2U051 » » 701 » 3.2 Vo.
1902 2 227 » » 255, » 11.5 Vo; 11 230 » » 502 » 3.7 %.
Il est A remarquer que le recensement du 3 décembre 1900 ayant fait
connaître 918 736 bêtes A cornes et le nombre de celles soumises A l'expérience
ayant été de 132 000 en 7 1/2 ans, soit 17 600 par an ou 1.84 pr. 100 du total,
il faudrait donc, dans ces proportions, au moins 47 ans avant que la totalité des
bestiaux en Norvège fût soumise A la tuberculine et A l'abri de la tuberculose.
Les expériences ont montré que tandis que chez les animaux au-dessous
de 6 mois la proportion des tuberculeux était de 1 2 pr. 100, chez ceux de 6
mois A 1 an la réaction était de 1.5 A 3.4 pr. 200, chez ceux de 1 A 5 ans
de 4.3 A 7.0 pr. 100 et chez les plus gés de 5.6 A 10.4 pr. 100.
Les expériences ont été faites sur toute l'étendue du territoire, mais sur une
échelle qui a plus ou moins variée. Tandis que dans le Finmark, le département
le plus septentrional du pays elles n'ont porté que sur 65 animaux parmi lesquels
aucun n a réagi, le nombre de celles faites dans le district de Hedemarken, au
coeur du pays, se sont étendues sur 26 410 sujets dont 7.9 pr. 100 ont réagi.
Le district le plus infecté est celui de Kristian qui, sur 13 509 animaux, a
donné une proportion de tuberculeux de 10.8 pr. 100. Si l'on compte d'après
le nombre des étables on trouve, dans cette même province, a peu prés une
étable infectée sur deux c'est-it-dire 41.5 pr. 100, tandis que ce pourcentage est
de 26.4 à Buskerud, 24.7 A Hedemarken et 23 s à Akershus.
Il va sans dire que le nombre des bêtes dans les exploitations est très
restreint; ainsi 14 321 étables ont accusé seulement 131 995 animaux, soit une
moyenne de 9 ou 10 têtes de bétail par étable. Dans les étables de 50 A 100
animaux et plus il n'est pas rare que la tuberculose atteigne un taux fort élevé
jusqu'à 60 et 80 pr. 100, tandis que celles moins considérables sont fréquemment
indemnes de la maladie.
En ce qui concerne la tuberculose parmi les différentes races, celles indigènes
sont A peu près indemnes seulement 3.5 A 7 pr. 100, alors que dans les
étables dont les animaux appartiennent A des races mêlées principalement aux
races d'Airshire et hollandaises la proportion des tuberculeux est plus élevée
jusqu'à 18 pr. 100. Ce fait démontre que la maladie, en plusieurs régions, a
été introduite par des animaux infectés de l'étranger.
Les dépenses occasionnées par les expériences se sont élevées A la fin de
1902 A 390 000 francs environ y compris les frais de déplacement et les honoraires
des vétérinal .es, l'indemnité d'abatage et les frais d'estimation nécessités
par cette dernière. On peut donc dire que chaque animal soumis A l'expérience
a calté en moyenne 2 fres. 94 A l'Etat
Dans quelques districts de Norvège, comme d'ailleurs un peu partout en
Europe, une certaine résistance passive s'est opposée A l'expérience A la tuberculine.
Les paysans norvégiens occupent une place très haute au double point de
vue de l'intérêt social et de l'instruction, mais dans les contrées oit l'agriculture est