Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

256
Les réglements prescrivirent que tous les bestiaux fussent soumis A,
l'experience; l'isolement des animaux malades devait kre établi et ces derniers
ne devaient pas pAturer de compagnie dans les pAturages communs avec les
sujets sains. Les animaux souffrant de mammite tuberculeuse on d'une tuberculose
clinique avec phtisie pulmonaire ou encore d'amaigrissement devaient être sacrifies
le plus tOt possible. Aucun animal ayant réagi ne pouvait être vendu que pour
être abattu. Les veaux nés de parents tubereuleux devaient être elevs dans
des endroits A l'abri de tout element contagieux et nourris exclusivement de lait
provenant d'animaux sains ou de lait cuit. Tous les jeunes ainsi que les
animaux nouvellement achetés devaient être soumis A la tuberculine avant d'être
introduits au milieu des sujets sains. Ceux réagissant. mais sans tuberculose
manifeste, pouvaient être gardes en vue de la reproduction, niais devaient
être abattus dès que les circonstances le permettaient. L'experience etait
entiêrement A la charge de l'Etat et la tuberculine délivrée gratuitement dans
mon laboratoire. Le procês-verbal de chaque experience devait être adressé
immediatement au directeur du service veterinaire aux tins de critigne. A partir
du 15 mai 1897 il fut prescrit que tous les animaux ayant réagi dussent être
marques t chaud sur la peau d'un '1 1 et que tous ceux importes de Suêde dussent
passer par les établissements de quarantaine de Christiania ou de Fredrikshald
et y être soumis A fepreuve de la tuberculine. Les animaux d'importation
destinés A la boucherie et ceux qui avaient réagi devaient être abattus dans
les 10 jours suivant leur importation.
En raison de la crainte fort répandue dans le public de consommer du lait
d'animaux tuberculeux, deux grandes laiteries, lui vendaient leur lait A Christiania,
exigêrent de leurs fournisseurs qu'ils dussent soumettre leurs vaches A la tuberculine
afin de livrer du lait que des seuls animaux qui n'avaient pas réagi.
Cette exigence donna lieu A de nombreuses expériences dans les districts, prês
de la capitale, d'où venait le lait (Stange Hedemarken et Akershus). (
contre toute attente. il fut trouve qu'environ 1) p. 100 du nombre des animaux
etaient tuberculeux. Les mesures radicales exigées par ces deux établissements
anienêrent l'abatage de nombreux animaux au grand détriment des proprietaires.
A la suite de ce, fait, il s'éleva une forte opposition contre l'epreuve A la tuberculine
et quelques-uns, sans raison, en rendirent les pouvoirs publics responsables.
En consequence, je présentai, en 1897, un projet de subvention dans le but de
contribuer au dedommagement subi par les propriétaires qui abattaient, apis
l'epreuve officielle il la tuberculine, les animaux qui avaient rt_tagi. Cette subvention
fut accordée et, en même temps, par effet retroaetif, il fut permis de
l'appliquer aux experiences anteriemes, en sorte que l'on peut dire que, depuis
le commencement des épreuves, en Xorvêge, il a eté alloue une indemnité
pour l'abatage des animaux tuberculeux. Cette mesure se faisait d'ailleurs
d'autant plus sentir que la quantité peu nombreuse des bêtes dans les exploitations,
la propagation relativement insignifiante de la tuberculose et, enfin, les
conditions particulières de construction des fermes rendaient les procédés d'isolement
difficiles et dispendieux et souvent eomplétement impossibles. 11 cattait